Marché européen céréalier Peu animé et dans l'attente du rapport de l'Usda

En France, les conditions de culture de blé tendre et d'orge d'hiver sont restées stables la semaine passée, avec 66 % de "bonnes à très bonnes" cultures, selon FranceAgriMer. (© Terre-net Média)

Vers 13 h (12 h Gmt), les cours du blé reculaient de 0,75 à 1,25 euro sur les contrats 2013, mais le marché était encore peu animé, avec moins de 4.250 lots échangés. Sur le marché du maïs, les prix reculaient de 1 à 2,50 euros sur les contrats de mars à août, la première échéance cotant 221,75 euros la tonne. L'ambiance était morose, puisque moins de 450 lots avaient été négociés.

Outre-Atlantique, le marché des céréales, soutenu en fin de semaine par un bon courant d'affaires à l'exportation, poursuivait lundi son rebond en séance électronique continue. Tous les opérateurs sont dans l'attente en fin de semaine du rapport mensuel de l'Usda sur l'offre et la demande mondiales. « Ce rapport devrait rester stable, donc neutre pour les marchés », a déjà prévenu Edward de Saint-Denis de la société de courtage Plantureux.

Demande soutenue pour le blé européen

En Europe, la demande reste vigoureuse, avec la conclusion par la Tunisie de l'achat de 50.000 tonnes de blé tendre et 25.000 tonnes d'orge d'origine européenne, note Agritel dans une note. Par ailleurs, l'Arabie Saoudite a annoncé l'achat en fin de semaine de 575.000 tonnes de blé d'origine indéterminée.

En France, les conditions de culture de blé tendre et d'orge d'hiver sont restées stables la semaine passée, avec 66 % de "bonnes à très bonnes" cultures, selon FranceAgriMer. L'an passé à la même époque, les cultures de blé de cette qualité représentaient 70 %, tandis que celles d'orges étaient à 63 %. Les cultures de blé dur "bonnes à très bonnes" gagnent 1 % à 53 %, contre 51 % l'année dernière.

Sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé, de l'orge et du maïs reculait de 1 euro par rapport à vendredi dans le sillage de l'Euronext.

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